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Votre guide de l'absorption de la curcumine

Avez-vous déjà bu un café au lait de curcuma poivré en vous demandant « à quoi ça sert ? ». Nous démystifions les mythes sur le curcuma pour que vous puissiez retourner à votre latté au lait d'avoine mi-sucré !

Dr. Kate Rhéaume
Turmeric latte drink close-up top view. Turmeric root and powder.

Originaire du sud-est de l’Asie, le curcuma est utilisé à des fins médicinales, culinaires et cérémonielles depuis près de 4 000 ans. On lui connait au moins 53 appellations en sanskrit [1] mais son nom scientifique est Curcuma longa.

Cette plante florifère, qui fait partie de la famille du gingembre, possède un rhizome produisant une épice jaune doré. Depuis les temps les plus anciens, on l’a surnommé « safran indien » du fait de sa couleur vive et de son usage répandu pour teindre les tissus et en cuisine, même s’il n‘a aucun lien avec le safran. De nos jours, le curcuma a atteint un statut de célébrité mais les rumeurs et la désinformation à son sujet vont bon train. Voici ce que vous devez savoir sur le curcuma et son constituant actif, la curcumine, pour vraiment tirer profit de cette plante ancestrale toujours populaire.

Ce que les recherches révèlent

Compte tenu de la longue histoire de son utilisation, il n‘est pas surprenant que le curcuma ait fait l’objet de milliers d’articles scientifiques. Plus d’une centaine de composants du curcuma ont été isolés mais la curcumine est celui qui retient le plus notre attention. Son nom scientifique, mais beaucoup moins mémorable, est diféruloyl-méthane. Les effets salutaires du curcuma que les gens recherchent sont en réalité dus à la curcumine, qui possède une activité antioxydante bien établie et la capacité sans pareille de favoriser une réponse inflammatoire saine.

En ce qui a trait à ses effets sur la réponse inflammatoire, la curcumine a plus d’une corde à son arc. Une fois absorbée, elle agit par des voies multiples, notamment les facteurs de transcription, les cytokines, les protéines kinases, les molécules d‘adhésion et les enzymes. En aidant à stabiliser le déséquilibre entre les signaux pro-inflammatoires et anti-inflammatoires, elle contribue à atténuer la cascade inflammatoire de composés biologiques à l’origine de l’enflure et de la raideur. Pour ce qui est du stress oxydatif, la curcumine protège à la fois contre les radicaux libres liposolubles et hydrosolubles.[2] Puisque l’inflammation et les radicaux libres sont impliqués dans la plupart des affections, la curcumine est une vedette du bien-être et d’une santé durable.

On défait les mythes sur la curcumine

Tout ce qui est recherché fait généralement l’objet d’informations erronées et la curcumine ne fait pas exception. Un des mythes les plus courants en lien avec la curcumine est que vous pouvez bénéficier de ses vertus en saupoudrant un peu de curcuma sur vos aliments, en buvant un latté au curcuma ou en consommant un cari de temps en temps. En réalité, à l’état naturel, la curcumine est une grosse molécule irrégulière, difficilement absorbée dans le tube digestif. Autrement dit, sa biodisponibilité est naturellement faible. Dans le cadre d'études, l’administration orale de 10 à 12 g de curcumine a produit peu de changement dans la concentration sanguine des participants.[3] Le plein effet bénéfique de la curcumine n’est obtenu qu’en améliorant son absorption, et le meilleur moyen d‘y parvenir a donné lieu à l‘information erronée la plus répandue de toutes.

En effet, le plus grand mythe sur la curcumine est qu’elle doit être prise avec du poivre noir pour être mieux absorbée. Tout le monde a entendu cette déclaration. Elle fait même l’objet de quelques monologues humoristiques et de mèmes. Cette fausse information repose sur une étude réalisée en 1998 au cours de laquelle les chercheurs essayaient de résoudre le problème bien connu de la faible absorption de la curcumine. Comme on pouvait s‘y attendre, les participants ayant reçu la curcumine ordinaire présentait des taux sanguins de curcumine pratiquement indécelables. Les participants ayant reçu la curcumine et l’extrait de poivre noir (pipérine) ont obtenu des taux sanguins tout juste décelables, pourtant on a conclu à une amélioration significative de l’absorption par rapport à la curcumine seule ![4] Cependant, les valeurs absolues de curcumine dans le groupe curcumine et poivre noir n’avaient rien de remarquables, mais malheureusement l’idée perdure.

Turmeric Curcuma

Finalement, la curcumine est absorbée

Si le poivre noir et les lattés sont inefficaces, quelle est la solution ? Une mauvaise absorption est la raison principale pour laquelle les études cliniques sur la curcumine ordinaire, même à des doses extrêmement élevées, ont donné des résultats médiocres. L’absorption de la curcumine peut être améliorée au moyen de plusieurs méthodes, mais toutes ne sont pas égales. Il existe une forme de curcumine à absorption améliorée qui a été utilisée dans le plus grand nombre d’études cliniques publiées et en cours ayant donné des résultats probants : TheracurminMD, la forme de curcumine présente dans CurcuminRich.

Theracurmin est « une préparation novatrice obtenue au moyen d’un procédé technologique de dispersion breveté par lequel des particules microscopiques sont dispersées dans une suspension colloïdale afin de permettre une meilleure absorption. » Qu’est-ce que cela signifie en langage courant ? Simplement que de la curcumine ordinaire est broyée en particules extrêmement fines puis mélangée avec de la gomme ghatti (une gomme végétale) qui empêche la réagrégation des particules. Ce procédé accroît énormément la solubilité et la biodisponibilité de la curcumine.

La biodisponibilité de Theracurmin est grandement supérieure à celle de la curcumine ordinaire en poudre et permet d’obtenir une concentration sanguine efficace. Des études publiées ayant comparé les concentrations sanguines de curcumine relevées après la prise de produits des marques les plus connues ont confirmé que Theracurmin est la préparation de curcumine la mieux absorbée sur le marché. Un examen scientifique confirme qu’à doses égales, Theracurmin présente une biodisponibilité supérieure à celle des autres grandes marques de curcumine améliorée ou ordinaire. Des essais cliniques publiés ont montré que Theracurmin favorise la santé des articulations, de la peau, du foie, du cerveau et même la santé buccale.

Des informations claires pour tous

Maintenant, en toute logique, vous vous posez peut-être la question suivante : « si le curcuma est utilisé depuis des millénaires, pourquoi avons-nous besoin de la technologie moderne pour en tirer profit ? » Il est certain que les effets salutaires du curcuma se remarquent dans la santé des peuples qui en consomment régulièrement. Cependant, les bienfaits mis en évidence lors d’essais cliniques modernes sur la curcumine à absorption améliorée dépassent de loin les résultats d’études observationnelles en population sur des gens qui mangent du curcuma. Donc mettez régulièrement le cari à votre menu si vous l’aimez. Mais si vous voulez profiter au maximum des bienfaits de la curcumine, prenez Theracurmin.

En ce qui a trait à la curcumine, la quantité assimilée compte plus que la dose prise. Il est difficile, voire impossible, de déterminer la quantité qui sera absorbée en se basant sur les allégations d’une étiquette. Theracurmin de la gamme CurcuminRich élimine l’incertitude entourant la prise de curcumine pour l’entretien de la santé et vous donne la garantie de bénéficier des avantages de cette épice ancestrale.

Vous pouvez dorénavant recommencer à boire des lattés ordinaires.

Des études scientifiques révèlent que Theracurmin est plus biodisponible, à doses égales, que les autres formes dominantes* ordinaires et potentialisées de curcumine.

*Mesures effectuées à partir des données SPINS 2014.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Dr. Kate Rhéaume
Dr. Rhéaume is a graduate of the Canadian College of Naturopathic Medicine.
Références
  1. Prasad S, Aggarwal BB. Turmeric, the golden spice: From traditional medicine to modern medicine. In: Benzie IFF, Wachtel-Galor S, editors. Herbal medicine: Biomolecular and clinical aspects. 2nd ed. Boca Raton (FL): CRC Press/Taylor & Francis; 2011. Chapter 13. Available from: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK92752/ 
  2. Ghosh S, Banerjee S, Sil PC. Food Chem Toxicol. 2015; 83:111-24. 
  3. Lao CD, Ruffin 4th MT, Normolle D, et al. BMC Complement Altern Med. 2006; 6:10. 
  4. Shoba G, Joy D, Joseph T, et al. Planta Med. 1998; 64(4):353-6.